Au lendemain de la Première guerre mondiale, les soldats qui sont revenus vivants du front sont nombreux à porter dans leur chair la marque des combats. Tel est le cas de Monsieur devenu totalement à la charge de Madame qui a pris « la résolution insensée de vivre pour deux. Des destins amputés pour l’un comme pour l’autre. C’était il y a 20 ans. » Tel est le morne quotidien de ce couple bourgeois, le jour où « la petite bonne » entre dans leur vie. Dès lors une suite d’évènements se succèderont pour permettre à chacun de se libérer des carcans qui les étouffent.
La Petite bonne est un magnifique premier roman servi par un ingénieux style d’écriture qui laisse à chacun des trois personnages tout le loisir de se développer et de nous faire entendre sa voix. C’est aussi un roman social qui nous révèle les us et coutumes, les apparences et les non-dits de la société française du début des années 30.
Julie
Retrouvez Bérénice Pichat le 10 septembre à 18h30 en compagnie de Paolo Bellomo et Célestin De Meeûs à l’occasion de notre table ronde autour des premiers romans de cette rentrée 👇
Table ronde avec trois primo-romancier.e.s : « Parlons style ! » – Mardi 10 septembre à 18h30 – Le pavé dans la marge (lepavedanslamarge.fr)