Tout démarre dans la violence, où Gio aurait sans aucun doute dû mourir. La vie en a décidé autrement, et la violence doit continuer. Mais Gio n’y participera plus. Il rencontre deux enfants qui en ont déjà trop vu, trop fait. Et il le jure, il les protègera avec tout ce qu’il a.

Dans le monde des gens du voyage que l’on nous décrit, bourré de vagabonds, de sorcières et d’hommes de main, les personnages portent tous un costume de noblesse que l’on attendait pas. Il est question ici d’allégeance, de serments, de destinée et d’honneur du clan. Mais les costumes tombent vite.

« Écoutez bien ce que je vais vous dire parce que dans l’instant c’est la nuit qui parle, pas moi, et c’est une voix pure, alors je serai pas capable de la refaire ensuite. Je sui Gio et j’ai perdu la moitié de moi dans une bagarre pour rien, mais je n’en veux à personne parce que grâce à ça j’ai fait l’hôpital et j’ai rencontré là-bas quelque chose que j’explique pas, mais ça se passe la nuit. Tu sais Dolores quand tu es venue et je t’ai parlé des chouettes, bon c’est comme ça, c’est mon univers maintenant. Et aujourd’hui j’ai vu comme vous êtes de leur famille vous aussi et je sais pas comment je vais faire ça, mais je vais vous rendre à cette famille, qui est vraie, et qui trahit pas. Et je vais vous laver, chaque jour, pour sécher les larmes, et que plus personne ne gâche jamais cette beauté que vous êtes. Et je sais pas comment on fait ça et la Vierge Noire va aider je suis sûr, mais dès aujourd’hui, vous êtes beaux et vous êtes purs pour toujours. »

Dylan